jeudi, mars 30, 2017

FRANCE / ESPAGNE - Joël QUINIOU : « Difficile de dire que le test de l'arbitrage-vidéo n’est pas positif »

Par Eric WIROTIUS-BELLEC archivé dans , , , , , , , ,


Publié le 30/03/2017 -  L’ancien arbitre international, consultant pour RMC, analyse le recours à l’arbitrage vidéo et prévient des risques à éviter....


LE FIGARO. - Qu’avez-vous pensé de l’utilisation de la vidéo lors de France-Espagne, mardi soir ?

Joël QUINIOU. - Personnellement, j’ai trouvé ça positif. C’est un dispositif technologique qui aide à la prise de décision de l’arbitre : comment ne pas considérer cela comme une avancée ? Maintenant, restons prudents et vigilants sur la façon dont l’arbitrage vidéo sera utilisé. Il ne faut surtout pas que cela devienne contre-productif.

Comprenez-vous les critiques sur cette évolution technologique ?

On n’est pas habitués et il est logique que cela puisse déranger certains. C’est la première fois que l’on assiste à un tel scénario en France, qui plus est avec des décisions qui n’ont pas porté chance à nos Bleus. C’est normal que les gens soient dubitatifs. Qui plus est, ceux qui étaient au stade et qui n’ont pas vu sur écran géant ce qu’il se passait. Ce flottement a ajouté à la confusion générale. C’était palpable.

Comment jugez-vous la prestation de l’arbitre allemand Felix Zwayer ?

Il a appliqué le protocole dans deux situations et les décisions se sont révélées très justes. Impla­cables. Il faut aussi dire que c’était des décisions « faciles » à prendre. Le hors-jeu de Kurzawa sur le but de Griezmann en début de seconde période, le révélateur est catégorique : ça se joue à quelques centimètres mais vous avez la preuve par l’image, il n’y a pas de débat. Le but ne pouvait pas être validé. Idem sur la situation des Espagnols avec l’arbitre qui est allé à l’encontre de la décision prise par son assistant. À deux reprises, ces erreurs ont été rectifiées et gommées.

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